Le Pont AFC, le wagonnet et la fresque de la mine de Gaude

Ce pont a été conservé pour honorer la mémoire ouvrière des mineurs de fond à Gaude.

Marqué du sigle de la société qui l’a construit, AFC, il a permis l’acheminement et le dépôt en surface des rebuts, le long de la voie de chemin de fer, de l’autre côté du chemin du Moulin Neuf. Ces rebuts constituèrent le crassier de la gare (appelé terril ailleurs) de quelques 260 000 mètres cubes. Il a été démonté en 2004.
Des silhouettes de mineurs poussent un wagonnet vers le crassier… Des fresques apparaissent de part et d’autre du pont. Cet ensemble a été inauguré en 2013.
En 1836, sur le territoire de la commune, sont inventoriées six concessions minières, toutes sur les contreforts du Luberon. Celle de Gaude faisait alors 146 hectares, elle employa jusqu’à 270 ouvriers. L’accès se faisait à Gaude, à 4km au nord du centre ville.
La lignite extraite partait en direction de la centrale électrothermique de Sainte-Tulle exploitée alors par EELM (Energie Electrique du Littoral Méditerranéen), maintenant EDF ou vers l’usine chimique AFC (Alais Froges et Camargue) de Saint-Auban, qui deviendra Pechiney puis Arkema.
Un tunnel reliait le carreau de Gaude au carreau de la gare pour faire passer les wagonnets. Le minerai était trié sur le carreau de la gare entre 1928 et 1965. La mine ferma ses portes en 1965.