Natura 2000 : Gorges de Trévans – Montdenier – Mourre de Chanier

La topographie de ce site est assez perturbée, avec des crêtes très rocheuses, des dénivelés moyens entre les fonds de vallons et les plus hauts sommets.

On retrouve comme principaux habitats :

Landes, Broussailles, Recrus, Maquis et Garrigues, Phrygana
Pelouses alpine et sub-alpine
Forêts caducifoliées
Forêt artificielle en monoculture (ex: Plantations de peupliers ou d’Arbres exotiques)
Forêts de résineux
Rochers intérieurs, Eboulis rocheux,
Pelouses sèches, Steppes

Les especes d’intérêt communautaire du site des Gorges de Trevans:
Lucane cerf-volant
Grand Capricorne
Osmoderme
Petit Rhinolophe
Grand Rhinolophe
Murin à oreilles échancrées
Murin de Capaccini
Petit Murin
Grand Murin
Murin de Bechstein
Barbastelle d’Europe
Loup gris
Lynx boréal
Vipère d’Orsini
Blageon
Chabot
Ancolie de Bertoloni

Le secteur de Montdenier (dont la future Réserve biologique de Trévans) renferme le plus grand nombre d’habitats forestiers (notamment la hêtraie) mais ce sont les matorrals et landes qui occupent les surfaces les plus importantes sur ce secteur (notamment les matorrals à Genévrier de Phénicie et les formations stables à Buis). De même, c’est dans ce secteur que les falaises sont les mieux représentées. Les autres habitats d’intérêt communautaire présents mais occupant de faibles surfaces sont les landes en coussinets à Genêt de Villars, les landes à Genévriers thurifères. Le long de l’Estoublaisse, on trouve de très sources pétrifiantes (Pont de tuf), des prairies et des pelouses de fauche et de très belles ripisylves à Aulne blanc.

Les massifs de Chiran-Chanier et les reliefs se prolongeant en direction de Taulanne (crêtes de Barbénés, crêtes des Traversières) recèlent une grande variété de pelouses d’intérêt communautaire. La préservation des milieux agro-pastoraux et des espèces associées est prioritaire sur ce secteur car elles correspondent à des gazons à l’interface des milieux méditerranéen et montagnards.

Enfin sur l’ensemble du site, on trouve de rares mais remarquables zones humides (Praoux, Les Paluds, Bouges, Estodeou…) soit sous la forme de bas-marais calcaires, soit sous la forme de prairie de fauche relictuelles. La préservation de ces milieux humides parfois abandonnée ou dont les pratiques de gestion ont changé, est nécessaire pour conserver ou retrouver leur état de conservation.

Parmi les espèces d’intérêt communautaire les plus importantes sur le site, on compte les chauves-souris (inféodées notamment aux cours d’eau et aux milieux forestiers) mais aussi les insectes inféodés aux landes, pelouses et zones humides.